FAQ

Nous n’imposons pas de quantité minimale stricte. Cependant, pour les commandes inférieures à 20 m², un supplément est appliqué afin de compenser les coûts fixes proportionnellement plus élevés et le rendement de production réduit. Cette mesure nous permet de maintenir des prix compétitifs pour l’ensemble de nos clients.

La fabrication artisanale du Yakisugi requiert une expérience significative et un strict respect des paramètres (température, durée, séquence).
Ce processus ne consiste pas seulement à brûler la surface :
il s’agit d’un traitement thermique intégral assurant la durabilité. Nous conseillons de s’appuyer sur les décennies d’expertise de Nakamoto Forestry. Pour ceux qui souhaitent expérimenter malgré tout :
• utiliser exclusivement du cyprès (Sugi), dont le bois tendre et léger se prête à une carbonisation profonde ;
• sécher le bois à 10–14 % d’humidité résiduelle ;
• privilégier profils à feuillure ou chants droits ;
• épaisseur idéale : 10–15 mm ;
• brûler uniquement la face externe (opposée au cœur) ;
• employer la méthode traditionnelle de cheminée triangulaire et non un chalumeau ;
• refroidir immédiatement à l’eau douce ;
• brosser délicatement si souhaité.

Le Yakisugi est adapté à tous les climats. Au Japon, il résiste aussi bien aux hivers rigoureux et neigeux qu’aux saisons de pluie et de typhons ou aux étés chauds et humides. Cette polyvalence garantit une durabilité supérieure à celle de la plupart des résineux non traités, quelles que soient les conditions environnementales.

L’importation du Yakisugi ne le rend pas plus coûteux grâce à un modèle de distribution optimisé sans intermédiaires. Comparé à de nombreuses alternatives européennes souvent traitées chimiquement (ex. mélèze), notre Yakisugi affiche malgré l’importation une empreinte carbone réduite. Le prix reflète l’excellence artisanale et la constance qualitative : un investissement dans un matériau durable et respectueux du climat.

Le Yakisugi peut être posé à l’horizontale comme à la verticale, les deux étant courants au Japon. Une pose en diagonale est également possible afin de créer un effet architectural distinctif.

Les échantillons, en raison de leur faible longueur, peuvent présenter davantage de déformations. Grâce à nos techniques traditionnelles de sciage et rabotage, optimisées pour la stabilité dimensionnelle, les lames finales montrent un voilement limité (env. 1–2 mm). Pour réduire ce phénomène, nous recommandons deux fixations tous les 40 cm dans le sens des fibres.

Le Yakisugi peut être utilisé en parement intérieur. Les espaces ainsi habillés se distinguent par une esthétique remarquable. Pour les zones à forte fréquentation, nous proposons des finitions spécifiques optimisées pour un usage intérieur durable.

Nous ne proposons pas de Yakisugi authentique pour les sols, le bois de Sugi étant trop tendre pour cet usage.
Concernant le mobilier, la pertinence dépend du type d’usage et doit être évaluée au cas par cas – nous sommes disponibles pour conseiller les concepteurs et architectes.

Nos lames de Yakisugi standard mesurent 3970 mm de long pour 15 mm d’épaisseur. Elles existent en deux profils et en trois largeurs : 89 mm, 145 mm, 195 mm. Pour des besoins spécifiques, notamment des longueurs réduites, nous proposons des solutions sur demande.

Nakamoto Forestry ne propose pas de profil rainure et languette pour le Yakisugi, car ce système est vulnérable à l’humidité. Une languette carbonisée, trop fine, perdrait sa stabilité. Nos profils à feuillure et bord carré droits garantissent la meilleure durabilité et conviennent aussi bien pour l’intérieur que l’extérieur.

Nakamoto Forestry ne fournit pas de dimensions, profils ou classes sur mesure. Nous tenons en stock des sélections de haute qualité. En dehors des dimensions standards, nous pouvons livrer des longueurs plus courtes sur demande.

Les artisans européens peuvent poser le Yakisugi sans expérience particulière. Nos lames sont des planches massives de bardage ou de coffrage, posées selon les règles de l’art traditionnelles de la menuiserie.

Nakamoto Forestry recommande un prétraitement du Yakisugi avec nos huiles ou lasures naturelles afin de stabiliser la teinte dans le temps. La durabilité des lames est assurée par le traitement thermique, mais l’exposition aux UV entraîne une évolution de la couleur. La plupart des maîtres d’ouvrage souhaitent conserver l’aspect initial et fixer la suie : la couche de protection répond à ces attentes.

Oui, le Yakisugi peut être traité avec des produits ignifuges. Nakamoto Forestry propose une option de revêtement retardateur de flamme. Les exigences spécifiques doivent être définies selon le projet.

Le Yakisugi est un bardage massif à feuillure, posé comme tout autre bardage bois, mais nécessitant un soin particulier pour la surface carbonisée.
Étapes clés :
• Préparer la sous-construction (sèche, stable, résistante aux intempéries).
• Utiliser des fixations inoxydables (idéalement vis inox ou clips cachés).
• Manipuler délicatement pour ne pas abîmer la couche carbonisée.
• Prévoir une ventilation arrière pour réguler l’humidité.
• Protéger les coupes avec de l’huile adaptée ou une recarbonisation.

Nos guides de pose détaillent toutes les étapes pour garantir une façade durable et esthétiquement parfaite.

Le Yakisugi authentique (Shou Sugi Ban) est un matériau unique et écologique. Bien qu’il gagne en notoriété, il reste encore perçu comme exotique ou salissant, et la patine tant appréciée au Japon demeure inhabituelle en Europe. Ce bois naturel offre une esthétique propre qui enrichit l’architecture sans produits chimiques. Assurez-vous que toutes vos questions soient clarifiées dans une consultation approfondie, afin de profiter de la beauté du Yakisugi durant des décennies.

Le Yakisugi – également connu sous le nom de Shou Sugi Ban – est une technique japonaise traditionnelle consistant à carboniser la surface du bois de cyprès japonais (Sugi) par le feu contrôlé. Les lames sont ensuite refroidies, brossées et finies. Ce procédé augmente considérablement la durabilité du bardage en bois. La couche carbonisée améliore la résistance aux intempéries, protège contre les insectes, retarde l’action du feu et génère une texture expressive. Le résultat est un parement durable, au caractère unique, sans produits chimiques et marqué d’une esthétique japonaise authentique.

Pour l’entretien du Yakisugi, nous utilisons des mélanges traditionnels d’huiles naturelles, écologiques et végétales, telles que l’huile de lin ou l’huile de tung. Elles protègent la surface carbonisée et mettent en valeur sa couleur et sa texture tout en préservant la respirabilité du bois.
Particulièrement adaptées :
• Huile de lin – pénétration profonde, séchage fiable, excellente résistance aux intempéries.
• Huile de tung – crée une surface plus dure et hydrofuge, tout en valorisant le veinage.
• Mélanges naturels avec résines ou cires – spécialement conçus pour les surfaces brûlées, ils augmentent la longévité et préservent l’esthétique.

Important : nos huiles sont sans solvant et adaptées à l’extérieur.

Malgré sa durabilité et son esthétique, le Shou Sugi Ban présente certains aspects qui, mal compris, peuvent être perçus comme des inconvénients.
• Qualité : la méthode requiert savoir-faire et précision. Seule une carbonisation complète et maîtrisée, telle que pratiquée depuis des décennies par Nakamoto, garantit une performance de plusieurs décennies.
• Entretien : bien que la surface soit résistante aux intempéries, un huilage périodique peut s’avérer nécessaire, notamment pour les zones exposées au soleil ou aux sollicitations mécaniques.
• Coût : le Yakisugi se situe en milieu de gamme à l’achat, mais sa faible maintenance et sa longévité en font une solution économiquement pertinente à long terme.

Le Yakisugi (Shou Sugi Ban) est fabriqué à partir de cyprès japonais / Sugi (Cryptomeria japonica), un résineux léger et stable. Ce bois se carbonise de manière régulière et profonde, formant une couche protectrice résistante sans devenir cassante. Son faible poids facilite la mise en œuvre et réduit les charges sur la façade. Le fil droit et les nœuds typiques, une fois brossés, confèrent à chaque variante son esthétique caractéristique.

Le Yakisugi se distingue par une longévité remarquable. Le Sugi est naturellement plus durable que la plupart des bois européens utilisés en façade. Le traitement thermique prolonge encore cette résistance de plusieurs décennies : au Japon, de nombreux bâtiments conservent des façades en Yakisugi en parfait état après plus de 80 ans.

La méthode Yakisugi ne scelle pas le bois au sens classique du terme (comme un vernis ou un revêtement plastique). La carbonisation forme une couche protectrice qui repousse l’eau et les insectes, tout en laissant le matériau perméable à la vapeur. Pour un renfort supplémentaire, notamment sous forte exposition, un traitement à l’huile naturelle est recommandé afin d’améliorer la durabilité et sublimer l’aspect visuel.

Le Yakisugi protège le bois principalement de deux façons :
• La couche carbonisée agit comme barrière naturelle, rendant la surface hydrophobe, résistante aux insectes et aux UV.
• La chaleur modifie la structure cellulaire, rétrécissant les cellules et réduisant l’absorption d’humidité.

Ainsi, le bois devient résistant à la pourriture, moins sujet au gonflement/retrait et donc plus stable dans le temps.

Le véritable Yakisugi est disponible exclusivement en Europe auprès de Nakamoto Forestry Europe. Cette entreprise familiale est le seul fournisseur à proposer le Yakisugi original en cyprès japonais (Sugi).

Le Yakisugi n’est pas significativement plus cher que d’autres bardages bois comparables. Compte tenu de sa durée de vie pouvant atteindre 80 ans et de son entretien minimal, il se révèle souvent plus économique dans une analyse de cycle de vie complète.

Il n’existe aucune différence technique : les deux termes désignent le même procédé traditionnel japonais de carbonisation du Sugi. « Yakisugi » est la dénomination correcte en japonais, tandis que « Shou Sugi Ban » est une translittération approximative utilisée en Occident. Pour des raisons de visibilité, nous utilisons les deux termes, mais dans les textes techniques nous privilégions « Yakisugi ».

Grâce au traitement thermique traditionnel, le Yakisugi présente une résistance exceptionnelle aux intempéries, sans nécessiter de couche de protection supplémentaire. Il supporte sans difficulté l’humidité, la chaleur intense, la pluie ou la neige. Avec une conception et une pose adaptées, il reste fonctionnel pendant plusieurs décennies. Les variations de teinte sont normales et ne constituent pas un défaut. Un nettoyage régulier et un huilage ciblé renforcent son efficacité hydrophobe et son esthétique, sans ponçage nécessaire.

Non, le Yakisugi ne requiert pas d’entretien régulier pour conserver sa durabilité. Si l’on souhaite préserver sa teinte d’origine, nous recommandons une couche d’entretien tous les 5 à 10 ans dans des conditions climatiques modérées. Les rayures locales doivent être nettoyées et retouchées ponctuellement à l’huile.

Le Yakisugi peut être utilisé sur des bâtiments protégés, à condition que le matériau, la couleur et la finition soient conformes aux prescriptions des autorités de conservation du patrimoine. Un accord préalable avec l’autorité compétente est toutefois indispensable, chaque projet patrimonial ayant ses exigences spécifiques.

Le Yakisugi offre une durée de vie exceptionnelle pouvant atteindre 80 ans, voire davantage. En comparaison, les résineux non traités nécessitent souvent une rénovation lourde ou un remplacement partiel après 10 à 25 ans. L’exposition et l’entretien influencent ces durées dans un sens ou dans l’autre.

Pour le transport, les lames de Yakisugi sont regroupées et palettisées pour la manutention mécanique. Des protections d’angles sont ajoutées et, selon les variantes, du papier huilé est intercalé. Par souci écologique, nous évitons l’emballage plastique. Bien que la surface carbonisée soit robuste, elle doit être protégée contre les chocs mécaniques. Pour faciliter la mise en œuvre, les planches sont regroupées par quatre, avec un poids d’environ 12 kg, aisément manipulable.

En plus de la finition noire profonde « Suyaki », il existe des variantes brossées qui révèlent la structure du bois, ainsi que des nuances grises plus claires ou des aspects naturels. En particulier avec les produits brossés une ou deux fois, l’application d’huiles naturelles, de lasures ou de pigments permet d’obtenir des accents esthétiques adaptés à chaque projet.

Oui. Pour les particuliers, les droits légaux de garantie prévus par la législation nationale et européenne s’appliquent. Dans les projets B2B, ce sont les droits contractuels convenus qui prévalent. Une garantie supplémentaire du fabricant peut être accordée si elle est explicitement mentionnée dans l’offre ou la confirmation de commande. Conditions requises : stockage approprié, façade ventilée, distance au sol, fixation correcte en acier inoxydable et respect des intervalles d’entretien.

Le Yakisugi fraîchement produit peut dégager une légère odeur de fumée, caractéristique de la carbonisation. Cette odeur disparaît en général rapidement et complètement. Pour les applications intérieures, nous recommandons des surfaces prétraitées en usine et une courte période d’aération avant l’occupation des locaux.

Nakamoto Forestry Europe propose différentes boîtes d’échantillons. Elles coûtent environ 20 € HT et comprennent six variantes, expédiées par DHL en quelques jours. Dans le cadre de consultations personnalisées ou pour les architectes, les échantillons peuvent être fournis gratuitement.

Le Yakisugi peut être installé avec des systèmes de fixation conventionnels. Nous recommandons l’utilisation de vis de façade en acier inoxydable assorties à la teinte, disponibles dans la boutique Nakamoto Forestry Europe. Les détails contraignants figurent dans nos fiches techniques et de pose.

Le prix du Yakisugi varie entre 70 et 90 € par m² selon le traitement de surface et la finition. Un devis précis peut être établi dans le cadre d’une consultation approfondie afin d’adapter la solution aux exigences de votre projet.